Née en Uruguay, Ana María Araújo s'engage dans le mouvement étudiant puis rejoint la guérilla des Tupamaros, en pleine effervescence révolutionnaire du continent latino-américain. À l'approche du coup d'État, elle emprunte le chemin de l'exil. Elle trouve d'abord refuge dans le Chili d'Allende jusqu'au putsch de Pinochet. Elle est contrainte de se cacher à l'ambassade argentine de Santiago puis rejoint Buenos Aires. Poursuivie par la Triple A, elle part pour la France en 1974. Elle arrive dans un Paris encore marqué par Mai 68. Elle rejoint le mouvement féministe et publie Tupamaras, aux Éditions des femmes. Après des études de philosophie, elle s'oriente vers les sciences sociales et découvre la psychanalyse puis la psychologie sociale, tout en élevant sa fille. En 1987, après le rétablissement de la démocratie, elle rentre dans son pays, où, à l'université, elle se bat pour «rétablir les dialogues entre ici et là-bas» tout en participant à des formations syndicales pour les ouvriers agricoles à Montevideo, à Paysandú et dans d'autres zones rurales d'Uruguay. Toujours entre deux langues, l'espagnol et le français, entre deux cultures, elle s'engage dans la solidarité avec le peuple palestinien. Le sociologue Rémi Hess a recueilli et contribué à donner sa forme vivante au récit de la vie bouillonnante d'Ana María, sur les chemins de l'exil.
EAN 9791039902861
Éditeur SYLLEPSE
Collection Coyoacan
Date de parution 05/06/2025
Format 12 mm x 190 mm x 114 mm
Presentation Broché
Disponibile

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