« Un jour tout ira bien pour nous. Je ne serai peut-être plus là ; si tu l’es toi, ris pour moi du fond de ton coeur. » (Artin, quinze ans, tué le 16 novembre 2022)
Le décès en garde à vue, le 16 septembre 2022, de Mahsa Jina Amini, une jeune Kurde iranienne arrêtée à Téhéran pour mauvais port de voile, est à l’origine de la révolution « Femme, Vie, Liberté » qui, peut-être pour la première fois, a vu un mouvement de femmes anticiper et déclencher le combat politique de tout un peuple.
Depuis son exil parisien, leur compatriote, l’écrivaine Chahla Chafiq, a traqué les mots de cet embrasement : tweets, slogans, graffitis, chansons, poèmes, vidéos… ils sont ceux de la nouvelle génération, mais s’inscrivent dans la grande tradition protestataire de la poésie iranienne, et tout un pays les utilise : « Je suis le phénix des cendres d’une génération brûlée » ; « Si t’es un vrai mec, sois une femme ! » ; « Retire ton roussari, l’air a besoin de ton parfum » ; « Je suis la souffrance commune, crie-moi » ; « J’ai porté plainte auprès de Dieu »…
Volées à la censure, survivant à la cruauté inouïe d’un pouvoir clérical à bout de souffle, ces paroles éclairent le courage sans bornes d’une jeunesse qui meurt sous nos yeux dans l’espérance de la victoire. Écoutons-les ! Et à leurs côtés, indignons-nous !
Chahla Chafiq est née et a grandi en Iran. Après avoir participé activement à la révolution iranienne de 1979, elle a été contrainte à l’exil en raison de la répression politique lancée par la République islamique. Elle vit en France depuis 1982. Sa thèse sur l’islam politique a été publiée sous le titre Islam politique, sexe et genre. À la lumière de l’expérience iranienne (PUF, 2011). Elle est l’autrice de nombreux essais et de plusieurs ouvrages de fiction et de poésie.
Le décès en garde à vue, le 16 septembre 2022, de Mahsa Jina Amini, une jeune Kurde iranienne arrêtée à Téhéran pour mauvais port de voile, est à l’origine de la révolution « Femme, Vie, Liberté » qui, peut-être pour la première fois, a vu un mouvement de femmes anticiper et déclencher le combat politique de tout un peuple.
Depuis son exil parisien, leur compatriote, l’écrivaine Chahla Chafiq, a traqué les mots de cet embrasement : tweets, slogans, graffitis, chansons, poèmes, vidéos… ils sont ceux de la nouvelle génération, mais s’inscrivent dans la grande tradition protestataire de la poésie iranienne, et tout un pays les utilise : « Je suis le phénix des cendres d’une génération brûlée » ; « Si t’es un vrai mec, sois une femme ! » ; « Retire ton roussari, l’air a besoin de ton parfum » ; « Je suis la souffrance commune, crie-moi » ; « J’ai porté plainte auprès de Dieu »…
Volées à la censure, survivant à la cruauté inouïe d’un pouvoir clérical à bout de souffle, ces paroles éclairent le courage sans bornes d’une jeunesse qui meurt sous nos yeux dans l’espérance de la victoire. Écoutons-les ! Et à leurs côtés, indignons-nous !
Chahla Chafiq est née et a grandi en Iran. Après avoir participé activement à la révolution iranienne de 1979, elle a été contrainte à l’exil en raison de la répression politique lancée par la République islamique. Elle vit en France depuis 1982. Sa thèse sur l’islam politique a été publiée sous le titre Islam politique, sexe et genre. À la lumière de l’expérience iranienne (PUF, 2011). Elle est l’autrice de nombreux essais et de plusieurs ouvrages de fiction et de poésie.
EAN
9782374255156
Éditeur
RUE ECHIQUIER
Collection
INDIGENE
Date de parution
12/09/2025
Format
11 mm x 210 mm x 125 mm
Presentation
Broché
In stock