Cet ouvrage remet l'économie au coeur des sciences sociales et questionne certains « automatismes de pensée » que les économistes affectionnent mais qui ont tendance à justifier certaines politiques dont les effets sociaux ne sont pas neutres et qui tendent généralement à privilégier des intérêts minoritaires plutôt qu'à construire une société économique où la richesse créée par la majorité profite au plus grand nombre.Pour être utiles, les sciences économiques doivent se mettre au service d'un réel tangible, celui que vivent effectivement les populations, et non d'une reconstruction idéale réalisée à l'aune des seuls modèles académiquesConcevoir ce réel implique de s'intéresser non seulement aux données quantifiables telles que le pouvoir d'achat, la croissance, les déséquilibres de la balance commerciale, mais aussi d'analyser les conditions de travail, de comprendre la vie sociale et la violence des rapports sociaux. Une telle reconstruction des représentations implique de remettre l'économie au coeur des sciences sociales et de questionner certaines « lois » qui, appliquées sans questionnement, peuvent parfois apparaître comme des simplifications abusives. L'économie du réel entend ainsi questionner certains « automatismes de pensée » que les économistes affectionnent mais qui ont tendance à justifier certaines politiques dont les effets sociaux ne sont pas neutres et qui tendent généralement à privilégier des intérêts minoritaires plutôt qu'à construire d'une société économique où la richesse créée par la majorité profite au plus grand nombre.