Emma, sa maman et leur teckel Caramel, juché sur le porte-bagages, s'y rendent en vélo, comme le raconte le texte au dos de la couverture. Il y en a des senteurs à humer, des étals à admirer : ici, le poissonnier, là, le charcutier, plus loin, le vendeur d'épices et d'olives. Et puis tous ces petits détails à repérer, ces situations visibles seulement à hauteur d'enfant : la dame qui marche sur la laisse du caniche, le chien qui vole un hareng fumé, la jeune femme en burqa qui tend devant elle une robe imprimée rose et bleue...Emma, la fillette, est très observatrice : son regard nous attire vers ses centres d'intérêt, tel un projecteur qui éclairerait la scène. Elle ramasse les oranges tombées d'un sac, goûte un carré de fromage, oublie son petit panier qu'un monsieur lui rapporte deux pages plus loin, joue avec un papillon, rêve et s'émerveilleEt de retour à la maison, elle s'élance sur la balançoire, au-dessus de la table dressée pour un déjeuner en plein air - avec toutes les bonnes choses (et les nouvelles robes) ramenées du marché !