Il se passe quelque chose De janvier à juillet 2016, à la demande du journal La Croix, Jérôme Ferrari se prête au jeu de la chronique hebdomadaire. Il aborde en vingt-deux textes des sujets en apparence aussi divers que la déchéance de nationalité, la liberté d'expression, la réforme de l'orthographe ou l'indigence rhétorique, le cynisme et la bêtise de nos responsables politiques. Au lendemain des attentats de 2015, qu'il constate la déconnexion croissante entre les mots et la réalité ou déplore les succès de ce que Spinoza appelait les « passions tristes » - la jalousie, le ressentiment, la peur -, c'est bien de la langue qu'il parle, et de ses rapports avec l'éthique et le politique. Une merveille d'impertinence érudite et d'ironie désespérée.