«Marguerite-des-Oiseaux et maman ne sont plus désormais que deux grands sacs de larmes. Et l'enfant que je suis se dit qu'il devra peut-être, bientôt, à l'aide de cette pince à linge, les accrocher toutes deux, les suspendre comme deux tissus humides entre les draps, les taies, les culottes et les slips, afin que le vent les ballotte et en les ballottant, parvienne à les sécher.» Nés sous les feux de la forge, ils étaient destinés à briller. Mais l'un des deux frères meurt trop tôt. Comment grandir avec une mère qui borde chaque jour un lit depuis longtemps vidé? Pourquoi ne pas plutôt entrer dans cette danse où la gaieté renaît?