En 2008, le réalisateur Clemente Bicocchi part au Congo pour un bref reportage sur le mausolée de Brazza commandité par la famille de l'explorateur. À la fin de ce travail, le jour du départ, il se laisse embarquer en pays téké par un inconnu qui parvient à le convaincre de l'importance de ce déplacement. Sur place, il rencontre l'actuel roi des Tékés qui lui demande de tourner un documentaire sur son ancêtre, souverain à l'époque de Brazza (1852 - 1905). Sans le vouloir, Clemente Bicocchi est pris dans un véritable « complot africain » dont il a du mal à cerner les tenants et les aboutissants. Mais en quittant le pays, il a compris le rôle joué par Brazza, « le Blanc du roi », l'homme qui voulait entrer en Afrique équatoriale sans violence, cohabiter pacifiquement avec le peuple téké, tracer un autre chemin pour la colonisation. Un personnage dont on connaît mal l'histoire en Occident, mais qui a conquis une place importante dans l'imaginaire des Congolais qui l'appellent encore « l'ancêtre blanc ».