« Ce serait merveilleux de voir une fois l'humanité s'adonner au loisir. Rien ne prime que le travail, encore le travail, toujours le travail. » Dans La Vie sans principe, Thoreau critique les fondements d'une société qui, trop exclusivement centrée sur le négoce, l'industrie et l'agriculture, oublie les fins d'une existence pleinement humaine et sacrifie la spiritualité à l'argent. Chercher à élever sa vie, l'enrichir au contact de la nature et résister à l'emprise de la société, tel est l'appel dicté par l'Américain dissident.