L'histoire d'Antonin Artaud (1896-1948) est celle d'un homme qui n'a cessé d'aspirer à la destruction de toutes les doctrines, concepts et religions. Dès tout petit, il a souffert le martyr avec des douleurs chroniques diagnostiquées comme consécutives à une syphilis héréditaire. D'où prises de drogues de toutes sortes et internements psychiatriques à répétition avec électrochocs à la clef. Malgré cela, c'est un de nos plus grand poètes, écrivain, metteur en scéne. En 1925, André Breton lui confia la direction de la Centrale Surréaliste. La trouvant trop molle, il s'en émancipera. L'auteur de ce livre a écrit une thèse sur Artaud et est littéralement habité par lui. Sur le fond comme dans la forme.