Dans sa maison de retraite, Pépé Célestin souffle ses 111 bougies. Aux journalistes qui l'interrogent sur sa longévité, il livre son secret : l'amitié et la poésie. Il se souvient que dans le train qui le menait au front pendant la «grande guerre», il a rencontré Katsuo, un soldat d'origine japonaise. Dans les tranchées, après les batailles, Katsuo initie Célestin à l'art des haikus. Les deux amis écrivent leurs poèmes dans un carnet ou dans le registre de garde.