Libreville. 2008. Un an avant les élections, un type est retrouvé mort sur une plage de Libreville, près du palais de la présidence de la République, une balle dans la gorge et deux doigts de la main gauche coupés.La victime est un journaliste d'investigation connu pour ses enquêtes très sensibles sur le pouvoir dont il dénonçait la corruption et la main mise sur les affaires du pays.Pour la corporation, la société civile et les associations de défense de la presse, il s'agit là, à l'évidence, d'un assassinat politique.Mais à Libreville, comme partout ailleurs en Afrique, les apparences sont souvent trompeuses…« Janis Otsiemi dégaine ses polars comme autant de cartouches de liberté… Comme il dope son écriture d'un argot local débridé, ça devient un feu d'artifice. On savoure… » Le Point