La première personne est triste rassemble des poèmes parmi les oeuvres de Ko Un postérieures à l'an 2000, conformément à la sélection opérée par le poète lui-même et déjà traduite en anglais : First Person Sorrowful (Bloodaxe Books, 2012). On y retrouve ses réflexions sur les beautés et les souffrances de l'existence, inspirées du bouddhisme et s'inscrivant dans l'histoire de la Corée et du monde. Dans ces poèmes teintés de douceur nostalgique, Ko Un ne renonce pas aux thèmes grandioses, aux images frappantes et au style fulgurant de ses précédents recueils, mais propose une poésie plus intimiste qui démultiplie l'identité et la mémoire du poète.