Ahmed Marzouki était sous-lieutenant au moment de son arrestation. Son témoignage débute avant-même le coup d'état manqué de juillet 1971 et s'achève sur son apprentissage renouvelé de la vie au dehors après sa libération, dans un Maroc encore aux prises avec certaines pratiques très peu démocratiques. Mais l'essentiel bien sûr reste le quotidien des prisonniers de Tazmamart. Avec une remarquable distance, sans haine ni acharnement, Ahmed Marzouki retrace les journées sans espoir de ces hommes condamnés à vivre l'innommable.