La Terreur, c'est celle qui guette, énorme au milieu de nous mais que l'on s'efforce d'ignorer. Celle qui laisse s'exprimer les années de frustration et de colère des laissés-pour-compte - c'est la violence brute en réponse à la violence lente et aiguë des dominants, c'est la brûlure du soleil après les frimas d'un interminable hiver...La transition est esquissée ici du point de vue d'un jeune homme décidé - en vain, car trop tard - de prendre le contre-pied de l'inévitable violence par la prise en otage de l'éducation, de l'histoire, jusqu'alors accommodées en faveur de l'occidentalisme par les maîtres à penser de la société, protecteurs de l'héritage colonialiste et de la finance..Cette terreur latente, transposable à souhait dans chaque pays, chaque société. Devant l'injustice quotidienne, elle approche, comme un cor s'élevant annonçant une grande battue.