L'épopée des fous ne saurait être reçue autrement que sous sa forme véritable, celle d'une autobiographie des derniers instants de la vie (le Matthieu Baumier. J'écrivais et je n'écrivais pas. Je n'étais plus moi. II n'y avait plus de Matthieu Baumier au sens où je l'avais vécu jusque là, il n'y avait plus qu'un rôle attribué par le Mal, celui de chroniqueur (le ses actes, et j'étais ce rôle. Je n'étais plus qu'un instrument et, une fois cela achevé, il me faudrait appuyer moi-même sur la détente pour rejoindre définitivement ce qui formait maintenant ma réalité. L'autre côté du miroir.