On n'oubliera pas les personnages de Rodrigo Fuentes. Malgré les quelques pages dont on dispose, on a pu les connaître, remarquer leurs grimaces, leurs petites manies et les capacités de leur mémoire. Tout cela grâce à une fixation, aussi stylistique que vitale, pour le détail, pour les silences, pour les façons de prononcer certains mots ou la manière d'exprimer le jus d'un citron au-dessus de l'obscure effervescence d'un Cuba libre. (Extrait de la préface)