Dans un style sombre et élégant, Iwasaki trace les contours noirs de ses microfictions d'horreur. En quelques lignes, voilà le lecteur emporté malgré lui vers un malaise amusé. Difficile en effet de rire franchement de nonnes cannibales et affamées, de charmants bambins revenants, morts par jeu dans le lit de leurs parents, ou encore de femmes violentées par le cadavre de leur mari fraîchement défunt. Mais toujours, à peine l'une de ces petites histoires savoureusement féroces terminées, le lecteur dévore inlassablement les suivantes.