Plus que le feu ou la contorsion des corps, plus que les baïonnettes et la boue, ce qui attira surtout mon attention ce fut les visages des soldats qui se massacraient sur ces estampes prétendument épiques.Ces visages semblaient vouloir susciter une peur intime, déclencher chez tout contemplateur une peur éminemment personnelle. Et c'est alors, tandis que j'examinais l'un des plus grands tableaux, que Noël prononça à brûle-pourpoint ce nom, chargé de mystères, dont la seule mention me fit presque perdre l'équilibre...