Les femmes sont encore trop souvent victimes de violences physiques et nombre d'entre elles en meurent chaque année. Inégales aux hommes devant le travail, dans le salaire comme dans la répartition des responsabilités, quoi que la loi en dise, elles sont aussi les plus pauvres d'entre les pauvres, condition qui s'aggrave quand sonne l'heure de la retraite. Leur travail gratuit, monotone et dévalorisé continue d'alimenter l'économie domestique, tandis que leur corps doit obéir aux injonctions masculines de plaire, au prix, souvent, de leur santé et de leur dignité. Mais les femmes n'ont jamais cessé de se battre, d'inventer les voies de leur émancipation, avec humour et détermination. Y compris, quand il le faut, en désobéissant.