L'univers littéraire de Tchinguiz Aitmatov, dans son originalité, est présent dans ce court récit : le lyrisme et la poésie, la nature qui s'oppose tragiquement à la dure réalité de la guerre ou la puissance d'évocation des contes, des légendes et des traditions séculaires du peuple dont il est issu. La question essentielle que, sans relâche, pose l'écrivain, est celle des relations entre l'homme et le monde, et ses héros sont les porteurs d'un destin universel. Commencé il y a vingt cinq ans et terminé en 2005, Tuer, ne pas tuer est un hymne à la vie, à l'humanisme et à la paix.