La décroissance n'est pas la récession économique avec son cortège de misères sociales et psychiques.
La crise actuelle est l'enfant des amoureux de la croissance et rien ne serait plus grave qu'elle fasse oublier la nécessité de sortir du productivisme. Rien ne serait plus grave que la décroissance soit absente du débat politique. Rien ne serait plus grave que des forces réactionnaires politiques ou religieuses s'en emparent. La décroissance ne peut être que de gauche, sauf à perdre son âme émancipatrice.
L'objection de croissance est la seule chance pour les gauches de renouer avec un projet émancipateur.