Guernica, avril 1937. Tandis que la ville toute entière tremble dans la crainte de l'arrivée des nationalistes, le jeune Basilio peint. Il peint des hérons cendrés. Pourtant, le jeune peintre autodidacte ne se sent pas extérieur au conflit : il a même cherché en vain à s'enrôler dans l'armée républicaine. C'est tapi dans les marais, occupé à finir la toile qu'il a promis d'offrir à la belle Celestina, qu'il entend les premiers bombardiers allemands sillonner le ciel...