J'ai déjà tout raconté, tout écrit. J'aurais dû m'arrêter là, garder pour moi ce qu'il nous restait à vivre. Mais Gaspard est mort. La veille de ses vingt ans.
Il n'y a rien à écrire. Et pourtant, j'écris. Parce que je suis en vie. Pour ceux qui sont en vie. J'écris, au nom de tous les miens. Ceux Là-Haut et ceux ici-bas. J'écris le lien. J'écris ce qui nous maintient. J'écris la vie.
Avec simplicité et justesse, Anne-Dauphine Julliand raconte les gestes, les paroles et les liens qui sont autant de lumières dans la nuit.
" Anne-Dauphine Julliand croque pêle-mêle ses tempêtes intérieures et les pépites de l'existence qu'elle n'a pas cessé de glaner depuis le suicide de son fils aîné. Elle nous cueille dans notre humanité, au-delà de nos singularités. " Isabelle Francq - La Vie