Quand monsieur Bigounia s'installe au village, on le trouve un peu bizarre, avec sa barbe recouverte de pâquerettes et tous ces escargots sur ses épaules. N'empêche, les enfants adorent les courses de vers de terre qu'il organise dans son jardin envahi de mauvaises herbes et ses cours de tango avec les coquelicots. Mais les vieux du coin le regardent de travers. Ses méthodes hérissent : d'après lui, il faut « aimer la terre ». Et même chanter des berceuses aux fleurs. Et puis quoi encore ? La participation de tous au concours du plus beau village fleuri les fera changer d'avis... « C'est grâce à la somme de tous nos petits actes que les choses changent. » Pierre Rabhi