Les deux “essais de psychologie sociale” qui composent ce volume, L’Étranger et L’Homme qui revient au pays ont été écrits en 1944 et 1945, alors que Schütz lui-même, ayant récemment fui son pays, se trouvait précisément dans la situation de l’immigrant. Au carrefour de la sociologie, la philosophie et l’anthropologie, il analyse les difficultés éprouvées par l’homme qui quitte son groupe d’origine pour s’insérer dans un nouvel ensemble social.