Du cynisme antique, on connaît le goût pour les conduites provocantes et l'existence frugale, notamment par la figure de Diogène (413-323 avant Jésus-Christ). Une pensée politique cynique existe cependant. Celle-ci permet d'alerter, de réveiller, de faire agir.Penser la décroissance avec les cyniques consiste alors à remettre en cause notre conception contemporaine du bonheur, dont le coût matériel, moral et social se fait souvent aux dépens des autresSelon Étienne Helmer, les cyniques seraient donc bien des chiens comme ils s'en réclamaient : des chiens d'attaque assurément, mais peut-être avant tout des chiens de garde, de mise en garde contre nous-même.