Et puis ça s'arrête à tout bout de champ, une vache, mireson image dans les flaques avant que de faire halte poude bon au ruisseau. Elle a posé son mufle. C'est comme çque je l'aime, la tête penchée sur l'eau. Comme c'est facilalors de scruter son habit, les grandes taches sur sa robdont certaines ont l'exact tracé d'un continent, peut-êtrbien l'Afrique, il me faudra vérifier. Et puis quel calme soudainDu fouet de sa queue, elle chasse méthodiquement lemouches (car c'est l'été), indifférente aussi bien à son reflesur l'eau qu'à la danse des libellules au-dessus des menthesUne perle blanche brille au bout d'un trayon. Ce qu'ellpeut boire tout de même ! Cependant que je pense au laitsi précieux (quoique d'utilité contestée actuellement, maique ne conteste-t-on pas ?) et tellement nécessaire en depériodes (ou des pays) où l'on ne mange pas toujours à sfaim. Buffon, déjà : « Sans le boeuf, les pauvres et les richeauraient beaucoup de peine à vivre. » Et je ne parle pas dbeurre, ni du fromage. Pas plus que de la bouse, encore quChaissac y eût recours pour quelques-unes de ses compositionsPlus prosaïquement je songe aux femmes mongolesun panier à l'épaule, j'ai vu ça en septembre, ramassant sur lsteppe les bouses sèches, unique combustible pour alimentele petit poêle trônant au centre de la yourtePascal Commère