L'être humain est un bipède, un animal qui marche. Et c'est avec la marche que la pensée prend forme. Intimement lié à la pensée et à l'imagination, l'exercice physique de la marche est souvent à l'origine même de l'oeuvre des plus grands philosophes, de Socrate à Emmanuel Kant. Pascal Picq prend ici le chemin de la philosophie et s'interroge : «Est-ce que je marche, donc je suis ?» Ou faut-il dire : « Je suis, donc je marche» ? Dans nos sociétés toujours plus sédentaires, le geste de la marche est menacé d'oubli. Pourtant, la survie de notre espèce et notre liberté en dépendent.