Pérol reste un poète fidèle à ses fidélités, à une langue qui sache encore se tenir et partager, aux rythmes souterrains et aux traditions qui fondent la poésie. Il se place loin d'une poésie-grenouille qui rêve de se faire plus importante que le boeuf philosophique. Assez loin aussi de la descendance mallarméenne et formaliste qui est allée s'enfermer dans des hermétismes qui ont contribué à la mort contemporaine de la poésie. Alors une fois de plus, Pérol, se trouve confronté au réel des hommes et de la poésie du présent et dans une transparence qu'il veut à la fois exigeante et fraternelle.