«Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la plupart des zombies sont des gens bien. Ils aiment leurs proches autant que nous. Mais dites un mot contre la guerre en Ukraine, osez une moue sur Poutine, le zombie se fige, la gueule ouverte, la mâchoire crispée. À cet instant, il vous boufferait le crâne. Il n'y a plus d'amitié qui tienne, il n'y a plus de famille. Ses propres enfants ne sont plus que viande pour lui.» Iegor Gran examine au microscope la fièvre de grandeur et le ressentiment qui se sont emparés d'une majorité de Russes. Dans un texte très informé, il décrypte comment le «culte du Z» et la «zombification» de son pays natal ont rendu la guerre possible. À lui maintenant de démêler les rouages de cette folie...