Le 10 août 1941, les armées allemandes lancent l'offensive finale sur Leningrad. Moins d'un mois plus tard, la ville est encerclée. Pendant 872 jours, seule la « route de la vie », passant par le lac Lagoda gelé, permet l'approvisionnement des Léningradois qui souffrent de la faim et du froid. Le siège est levé le 27 janvier 1944, à l'issue d'un blocus qui a coûté la vie à près d'un habitant sur trois.Alexander Werth, correspondant de guerre britannique, offre de cette tragédie un témoignage exceptionnel. Il retrace la défense de la ville par ses habitants et raconte les stratégies de survie quotidiennes cachées derrière les mots « héroïsme » et « patriotisme » pendant le siège dLeningrad, le plus long de l'histoire moderne.