« Je suis une fille de mon époque. J'ai découvert l'amour en même temps que #MeToo. Ça ne me concernait pas, pas plus que ça ne m'a affectée. Ma jeunesse me servait d'immunité, j'avais un amoureux, et il me semblait que si je devais croiser la route d'un porc un jour, j'en mourrais. Je me trompais sur tous les points ».Un monde plus sale que moi est le roman des jeunes filles de #MeToo, celles qui avaient 17 ans en 2017, celles dont on se dit qu'elles sont nées suffisamment tard, dans un monde suffisamment progressiste pour que rien ne puisse leur arriver, mais qui ne sont en réalité pas plus protégées que leurs aînées de la violence des hommes. C'est l'histoire de toutes ces filles qui croyaient devenir femmes alors qu'elles devenaient proies. C'est l'histoire d'une époque - la nôtreCapucine Delattre est née en 2000. Éditrice et autrice, elle s'intéresse particulièrement aux questions de la domination masculine, du mythe de l'émancipation par la sexualité et de la condition de victime. Un monde plus sale que moi est son deuxième roman.