À vingt-quatre ans, le communiste Pierre Goldman quitte la guérilla du Venezuela. Il devient à Paris une figure emblématique de la nuit, intellectuel fougueux et rebelle, auteur de menus braquages. Coupable idéal, il est condamné à la réclusion à perpétuité pour homicide. Dans la prison de Fresnes, il rédige ses mémoires, émouvantes et limpides, sur l'injustice dont il sortira lavé dix ans plus tard.