Si la vie est une évidence, elle reste indéfinissable pour la connaissance scientifique. Notre étude fait alors le lien entre connaissance scientifique et connaissance de la vie en montrant comment la science, rationalité oblige, perd une partie du réel, gomme les individualités, se détourne du « ici et maintenant » de l'action. Il s'ensuit un renoncement de l'usage des sens, des pertes de créativité, un certain mépris de la subjectivité. Les sciences humaines se révèlent alors paradoxales lorsqu'elles traitent de question « de la vie » en se disant « scientifiques ». L'auteur fait valoir d'autres formes de connaissances tout aussi rigoureuses pour approcher le Réel de la Vie. Mais cela suppose un mode de fonctionnement où l'homme se prend comme échantillon de sa propre recherche, pour une connaissance de soi assumée mais dans une rigoureuse éthique de la Connaissance.