«Qu'est-ce qui m'a poussée, jeune fille, à abandonner mes proches, ma maison, ma langue maternelle ? Qu'est-ce qui fait qu'un homme tendre comme mon père est devenu un monstre, à un moment donné ? Quel est ce mal qui m'a rongée jusqu'à presque en crever ?Cela s'appelle Italie : ma douleur, mon amour, ma patrie. Un pays qui n'a pas fait les comptes avec le fascisme dont il fut l'inventeur. Un pays comme une famille, plein de secrets - bruyants, destructeurs, meurtriers.»Poursuivant son «autobiographie de l'Italie», Simonetta Greggio raconte pour la première fois l'histoire de sa famille, à laquelle répondent les années sombres et rouges de l'Histoire. Un récit âpre et sensuel où l'écriture restaure ce que la violence a fait voler en éclats.