Le genre humain est riche ; pourtant la plupart d'entre nous sont pauvres. Un paradis en puissance s'ouvre à nous ; au lieu de cela, nous nous opprimons les uns les autres avec une grande cruauté rendant peu à peu notre planète invivable. Nous avons laissé se privatiser le bien commun et permis à ses nouveaux propriétaires d'en faire ce que bon leur semble, que la ressource soit renouvelable ou non. L'argent appelle l'argent, la concentration des richesses a désormais atteint un niveau grotesque, grippant l'économie. La mécanisation est un progrès pour le genre humain tout entier ; or l'emploi disparaît et le propriétaire de la machine s'enrichit davantage. Voici le monde tel qu'il est. Changeons de cap aujourd'hui même : soyons riches, puisque nous le sommes en réalité ; transformons la terre en paradis. La mécanisation systématique nous libère ; vivons cette liberté dans le loisir que la gratuité autorise.