Pour empêcher qu'on tuât, elle tuait, disait d'elle Clémenceau. J'aimais le canon, l'odeur de la poudre et les éclats d'obus dans l'air, mais surtout, j'étais amoureuse de la révolution, aurait-elle pu lui répondre. A la tête d'une armée de femmes, Louise Michel fut de tous les combats de la Commune en 1871. Son récit est un passage obligé pour qui s'intéresse aux Communards. Il est suivi d'un texte d'Emma Goldman stigmatisant la violence des attaques masculines contre celle qu'on surnomma la « vierge rouge », attaques qui visaient à masquer l'importance de son action politique.