Historienne majeure pour l'étude des sociétés françaises et européenne du XIXe siècle, Madeleine Rebérioux s'engagea aussi pour leur progrès et leur démocratisation. Elle mena des combats pour la justice sociale, pour les droits de l'homme, pour l'indépendance des peuples colonisés. Elle imagina des formes singulières d'écriture de l'histoire qui s'exprimèrent dans des articles, conférences, contributions et fragments aussi nombreux que pour certains incomparables. Qu'il s'agisse de Jaurès ou de la diversité des socialismes à l'heure de la première mondialisation, des hommes et des femmes au travail et au combat, des droits de l'homme depuis l'affaire Dreyfus, de la culture des militants ou de celle des avant-gardes, Pour que vive l'histoire fait comprendre le monde avec l'espoir de le changer.