L'évolution du chômage et le développement du temps partiel ont pour conséquence une précarité qui touche de nombreuses femmes, quel que soit leur niveau de formation, et jusqu'à la retraite. Elles sont d'autant plus fragilisées que les séparations, les accidents de la vie entraînent une progression des familles monoparentales gérées à 90% par les femmes. Après un état des lieux de la précarité des femmes, l'auteur décrit comment, dans les différentes sphères privée, publique et professionnelle qui constituent notre société et la vie de chacune, se construit une précarité des femmes de plus en plus grandissante. Il s'attache à donner des raisons d'espérer pour que la société et les femmes elles-mêmes n'acceptent plus la précarité comme LA « condition » des femmes. Combattre la précarité des femmes, c'est vaincre l'inégalité entre les femmes et les hommes. Cela se décline à tous les niveaux d'organisation de la société en le décrétant, certes, par des lois, mais surtout en l'enseignant dès le plus jeune âge dans le cadre d'une réelle mixité.