« Je ne sais pourquoi les poètes ne sont pas encore partis avec les oiseaux migrateurs ! » - L'ombre du Liban se déploie dans les poèmes de Ce qui restera. Issa Makhlouf nous murmure les souvenirs de l'exil, de l'errance, du conflit et de la tragédie vécue par un peuple. Mémoire intime et mémoire collective se tissent dans l'énigme du temps et réaffirment les combats à mener pour plus de liberté.- Issa Maklouf dévoile la fragilité, les blessures, les doutes et les peurs qui se cachent derrière chaque homme : « Qu'y a-t-il là-bas dans l'autre facette de notre sang ? », « Comment mesurer les désirs et les sentiments / l'effet des baisers sur les blessures ? » Face à cette impuissance, les mots peuvent sembler inutiles et les poèmes paraitre éphémères. Pourtant l'écriture d'Issa Makhlouf est fulgurante et interroge l'absurdité de nos vies.