Pour la première fois dans notre histoire, le dynamisme de l'espèce humaine se heurte aux limites de la biosphère. Nous devons relever le défi, magnifique mais redoutable, d'orienter différemment l'énergie humaine.Or une classe dirigeante cupide fait obstacle à ce changement de capElle n'est animée d'aucun idéal, ne délivre aucune parole mobilisatrice et prétend que la seule voie possible est celle qui accroît toujours plus la richesseCette représentation du monde est aveugle. Elle sous-estime la gravité de l'empoisonnement de la biosphère et consent à dilapider les chances de survie des générations futures. Pour l'auteur de ces pages incisives, on ne résoudra pas la crise écologique sans s'attaquer à la crise sociale. Elles sont intimement liées. Ce sont aujourd'hui les riches qui menacent la planète.