Pris parmi la série des monologues tout juste édité, voici un sommet du genre, un texte qui a le grand mérite en ces temps de bouleversements électoraux de nous rappeler au principal, à l'évidence, au bon vieux temps, celui qui nous manque tant, « parce qu'avant on avait le droit de boire tout ce qu'on voulait, c'était normal, c'était culturel, et tout allait bien, on était heureux, on était même joyeux, entreprenants, on n'avait peur de rien, on se lançait sans réfléchir dans des projets qu'on n'aurait même pas osé imaginer à jeun. » Un Bartelt de poche pour faire passer le message que l'Ardennais n'est pas simplement un écrivain unique, c'est avant tout un grand écrivain.