La cinquantaine, Farzand quitte Paris où il vient de passer la moitié de son existence. Il veut rentrer chez lui, à Amoudé, un village perdu de Syrie à la frontière avec la Turquie, pris dans le feu et le sang du Printemps arabe. Conscient de l'impossibilité d'un tel voyage dans un pays qui entame sa cinquième année de guerre civile, il accepte l'idée de se contenter d'une nuit, du côté turc, à regarder les lumières de sa ville natale. Après une escale à Istanbul, il passe une longue semaine à Diyarbakir, au bord du Tigre, où il fera la rencontre d'un garçon d'une douzaine d'années, vendeur de pépins de pastèque bouillis, avec lequel il va se lier d'amitié. Farzand pensait seulement revoir sa ville en faisant ce voyage ; il retrouvera un fils, lui qui a perdu le sien tragiquement il y a des années. Un livre sur l'espoir et la beauté au milieu des ruines.