Simone et moi, c'est une découverte sur 350 pages d'une introspection rare et précieuse. Un récit d'une sensibilité extrême, témoignage d'une jeunesse d'aujourd'hui souvent désorientée et qui doit vivre coûte que coûte et se construire dans un monde en plein bouleversement.Avec son langage visuel net et sans fioritures, on ne peut s'empêcher d'inscrire son dessin dans la lignée de George Grosz ou d'Otto Dix qui décrivaient la ville et ses habitants sans compassion aucune, « au scalpel ». L'introspection à laquelle elle nous invite rappelle également Mars de son compatriote Fritz Zorn qui écrivait avec la même honnêteté son chemin intérieurUn roman graphique grand format, reliure cousue avec deux rabats intérieurs et fer à chaud argenté sur les titres de couverture.