« Quand Joseph gagna un lieu au nord de la ville appelé Alexanderplatz, il fit le voeu d'imaginer que, jusqu'à la fin de ses jours, son épouse l'accompagnerait partout où il irait. »Dans la maison d'Alexanderplatz, Yingele vit avec son père Joseph, qui, après avoir perdu son épouse Haïa-Lea, tuée par les cosaques, a quitté la Russie pour Berlin. Tailleur, Joseph y mène une vie sans histoire jusqu'au jour où il croise la route de Siegfried.Dans ce conte philosophique et poétique qu'est Le Tailleur d'Alexanderplatz, Yoel Hoffmann nous dit l'histoire de l'Allemagne des années 1930, s'interrogeant, avec humour et délicatesse, sur ce qu'est le hasard - ou le destin.« On dit qu'il est le Salinger israélien. Bonheur de découvrir une voix unique, un univers énigmatique porté par une langue sèche comme les collines de Judée mais d'une mystérieuse puissance onirique. Si Paul Celan avait écrit des romans, sans doute auraient-ils ressemblé à ceux de Yoel Hoffmann. »- Le Nouvel Observateur« Amos Oz a raison, Yoel Hoffmann invente une nouvelle langue littéraire. » - Transfuge« Hoffmann compte parmi les écrivains majeurs des lettres hébraïques. Encensé par la critique en Israël et aux États-Unis, récompensé dans son pays par de prestigieux prix littéraires, ce jeune ancêtre de soixante-treize ans a déjà inspiré toute une lignée d'auteurs charmés par son écriture innovante et libre, qu'A.B. Yehoshua qualifie de miraculeuse. »- Le Monde des livres