Résumé
Quand un premier texte retient l'attention de tout le comité de lecture, on se dit qu'on tient là une pépite, et c'est le cas.Sébastien Klotz n'en est pas à son coup d'essai, il écrit régulièrement, depuis longtemps, mais c'est la première fois qu'il propose un de ses textes à l'éditionUne écriture resserrée, pas un mot en trop, pour mener ce récit qu'on ne peut lâcher avant la fin. Sans pathos mais avec pudeur et délicatesse, l'auteur dresse un portrait très émouvant de la mère, personnage central de l'histoireOn traverse une époque qu'on croirait très lointaine, où la vie rurale ne faisait aucun cadeau, surtout si l'on était une femme, de surcroît une femme seule avec un enfant. Cet enfant, c'est lui qui raconte, c'est lui qui revient, adulte, pour affronter ses souvenirs.C'est noir, c'est dur mais c'est aussi généreux et tendre. Sébastien Klotz sait jouer avec la langue et nous proposer des images fortes, évocatrices avec très peu de mots. L'apaisement vient et avec lui la force et le désir de construire autre chose«Des racines aux yeux» est le Cahier de Parole n°3. Un Cahier de Parole, c'est une carte blanche à une autrice, un auteur. Toute liberté sur le genre et la forme lui est offerte. La seule contrainte, pas plus de 32 pages à l'intérieur. Ce sont donc des textes courts : fiction, essai, sciences humaines, carnet de voyage, autobiographie, autofiction, poésie, théâtre..Et toujours, des découvertes pour les lecteurs. Un cahier, c'est une surprise !