Alors que tous les poètes de l'entre-deux-guerres utilisent le livre pour diffuser leurs écrits, Prévert le juge inapte par nature à conduire la révolution : lui écrit pour le cinéma.Au texte imprimé, il préfère le fugitif, le fugace, le temporaire. Son oeuvre a ainsi longtemps été infixable avant la publication du recueil Paroles, pour laquelle il aura fallu récupérer des textes dispersés aux quatre coins de Paris, aux quatre coins des revues, aux quatre coins des amis...