Objectifs : comment le capital est métamorphosé par le rôle de la finance, comment le marché dérégulé transforme l'économie et la vie sociale et engendre les crises et les guerres actuelles, comment l'Etat national est marginalisé au profit d'un Etat transnational, hors de portée des peuples. Mais il s'intéresse aussi à la dimension subjective de ce néolibéralisme : comment il contribue à former un « homme nouveau », l'homme flexible, marketé et surveillé. Sa critique serrée de la logique du néo-libéralisme s'appuie sur la lecture des penseurs qui l'ont théorisé et expérimenté (comme Milton Friedman, Friedrick Hayek ou Madsen Pirie).