En décembre 2011, lors d'un atelier en pays Cathare, il croise la route d'une jeune plasticienne en résidence, originaire de Cuzco, qui, selon lui, « dégageait une énergie qu'on sentait jaillie de cette terre lointaine dont je ne savais rien ». Entre eux va naître une forte complicité artistique et humaine. Dès lors, il n'a qu'une obsession : se rendre dans ce pays. Ce qu'il finira par faire en juillet 2012, s'engageant dans un périple qu'il souhaite le moins préparé possible afin d'en conserver toute l'authenticité, la virginité du voyageur qui a tout à découvrir, refusant d'être parasité par les clichés et les préjugés. Hélas, depuis sa sortie initiale, vous connaissez maintenant la triste vérité, Fabcaro n'est JAMAIS allé au Pérou et ce carnet de voyage est un faux... Mais quel faux ! Un faux totalement hilarant qui torpille tous les poncifs du carnet de voyage et prends un plaisir sadique à démonter les impostures littéraires du genre.