Le Vol des oiseaux filles raconte une femme qui danse. Elle prend en elle, par sa danse, la violence du monde et la métamorphose en joie. En fragilité. Le poète nous rappelle ici que rien de grand ne s'est fait dans cette humanité par la force. Il nous rappelle aussi que l'art (la danse, la poésie...) peut être, justement, l'apprentissage du vulnérable.La langue de Mikaël Hautchamp, évocatrice et charnelle, fait corps avec cette danse libératrice. Par sa force poétique, Le Vol des oiseaux filles traduit ce mouvement qui va du désastre à la jubilation.